19 janvier 2014
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France: On vivait autrefois sur les productions de la terre. Le pain était la nourriture essentielle. Le blé, cultivé dans les métairies, était mis en sacs au sortir des batteuses. Il était ensuite partagé, par moitié en général, entre le métayer et le propriétaire. Ce blé allait ensuite chez le meunier qui se payait en prélevant une certaine quantité de farine et de son. Puis le troc continuait chez le boulanger qui, pour tel poids de farine, fournissait telle nombre de tourtes de pain. Cela se calculait "à la règle", deux planchettes de bois, parfaitement égales, que l'on encochait au couteau. Le boulanger en gardait une, suspendue dans sa boutique.
La "mique", plat traditionnel, se préparait en faisant gonfler des petits cubes de pain rassis et croûteux, dans du bouillon pendant plusieurs heures. On y ajoutait alors deux œufs battus et l'on pétrissait le tout en y incorporant un peu de farine nécessaire pour confectionner une grosse boule enfarinée. Celle-ci était alors précipitée dans le pot de bouillon en ébullition. Elle y cuisait 1/4 d'heure. Elle devait alors remonter d'elle-même à la surface et y flotter.
L'agriculture française a profondément évolué après la seconde guerre mondiale en effectuant une révolution "silencieuse", appuyée par les politiques agricoles mises en place. La recherche de rendement à tout prix, but unique pendant de longues années à l'INRA a marqué profondément les générations d'agriculteurs.
La "mique", plat traditionnel, se préparait en faisant gonfler des petits cubes de pain rassis et croûteux, dans du bouillon pendant plusieurs heures. On y ajoutait alors deux œufs battus et l'on pétrissait le tout en y incorporant un peu de farine nécessaire pour confectionner une grosse boule enfarinée. Celle-ci était alors précipitée dans le pot de bouillon en ébullition. Elle y cuisait 1/4 d'heure. Elle devait alors remonter d'elle-même à la surface et y flotter.
L'agriculture française a profondément évolué après la seconde guerre mondiale en effectuant une révolution "silencieuse", appuyée par les politiques agricoles mises en place. La recherche de rendement à tout prix, but unique pendant de longues années à l'INRA a marqué profondément les générations d'agriculteurs.
Dans les années 1900, plus de 40 % de la population active travaille encore dans l'agriculture et deux Français sur trois sont des ruraux. La population agricole est encore de l'odre de 8 250 000.
Fin 2008, la France comptait environ 400 000 agriculteurs, soit 3,5 % de la population active.
Fin 2008, la France comptait environ 400 000 agriculteurs, soit 3,5 % de la population active.