Le PCF, ses compagnons de route et les anciens gauchistes ont rompu avec leur passé. Mais sans y réfléchir. Ni s'expliquer. En cette saison de repentances, il y a, de ce côté-là, des occasions qui se perdent.
Plus de quatre vingt ans après l'arrivée au pouvoir de Lénine et le début de la terreur rouge à travers le monde, les langues se délient, les archives parlent, les historiens et les chercheurs du monde entier tranchent à travers les témoignages et les documents pour dire ce qu'a été réellement le communisme. Un livre lui est consacré, dans le but de faire réfléchir tout à la fois les 5% d'électeurs français qui continuent à faire confiance aux héritiers politiques de lénine. De façon incontestable, un livre sort du lot parmi les documents offerts sur le sujet à la connaissance du public français: le livre noir du communisme. Ouvrage de référence, ce livre devrait figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom. L'intelligentsia française marxiste a tenté de minimiser la portée du document, sans doute pour faire oublier toutes ses années de compromissions avec la pire des barbaries que la Terre ait portée. Mais les preuves apportées sont indiscutables. Trois éléments essentiels, que l'on aimerait bien trouver à l'avenir dans les livres scolaires, sont confirmés par ce livre.
- 80 à 100 millions d'hommes, de femmes et d'enfants au minimum ont trouvé la mort du fait des régimes communistes. - Lénine et Trotski sont aussi criminels que Staline et Mao, n'en déplaise à Robert Hue et Arlette Laguiller. - Partout où il a conquis le pouvoir, le communisme a instauré des régimes totalitaires, supprimé les libertés, fait naître des nomenklaturas criminelles et corrompues. - Depuis des décennies, des hommes en occident ont été des précurseurs osant dire, à la face de ceux qui ne voulaient pas entendre, quelle était la nature réelle du communisme. Pour cela, pour avoir eu raison trop tôt, ils ont été traités de "chiens" par Jean-Paul Sartre et les "intellectuels" communistes français ; ils ont été parfois même attaqués physiquement, diabolisés, accusés de fascisme. Ces hommes parmi lesquels les écrivains Borris Souvarine, Victor Kravtchenko, Alexandre Soljénitsyne, des hommes politiques, sans oublier le pape Jean-Paul II, ont maintenu durant toutes ces années, contre vents et marées, la mémoire de millions de victimes ignorées, sacrifiées au nom d'une idéologie qui se prétendait humaniste. Justice leur soit rendue! L'article |